Les groupes de travail (GT) réunissent des chercheurs et des praticiens de l’économie sociale et solidaire à l’échelle nationale. Ils se penchent sur un enjeu particulièrement important pour le développement de l’économie sociale et des territoires. Ils organisent la liaison, la veille et le transfert autour de l’enjeu ciblé. Ils dressent un état de situation, définissent les besoins de transfert et développent les outils et les activités de transfert et de veille pertinents.
Nouvelles avenues de financement de l’économie sociale et solidaire
Le mandat de ce groupe de travail est, à partir des expériences existantes, de favoriser le développement de nouvelles formules de financement de l’ÉSS. Plus précisément, il a pour mission d’identifier les expériences porteuses au niveau québécois, canadien et international susceptibles d’être transférées. Après avoir participé à éclairer et à systématiser ces pratiques, il proposera et accompagnera le développement de formules adaptées de financement de l’ÉSS favorisant le développement des territoires. Ainsi, son mandat est triple, soit de veiller, d’éclairer et de transférer.
Les crises économiques, sociales et environnementales qui secouent la planète obligent à remettre en question des modèles de financement dont les dérives ont montré les limites et qui ne permettent pas de répondre aux besoins d’une économie véritablement plurielle. Le développement de l’ÉSS pose un défi de financement, dans un monde où les outils financiers existants ne sont pas toujours adaptés à ce type d’initiatives.
Enseignement supérieur et développement territorial
Son mandat est de proposer un modèle de coopération pérenne entre enseignement supérieur et milieu associatif, apte à favoriser le développement territorial. Il systématise des modèles de collaboration entre l’enseignement supérieur et le terrain et contribue à la réflexion en cours sur les formations en économie sociale offertes au niveau de l’enseignement postsecondaire. Les travaux de ce groupe sont susceptibles d’avoir des effets dépassant le secteur de l’économie sociale et peuvent inspirer d’autres milieux travaillant en collaboration avec des chercheurs.
En plus de l’enseignement, de la recherche et des services à la communauté, les institutions d’enseignement supérieur ont un rôle important à jouer dans le transfert des connaissances, en lien avec des organismes contribuant au développement. Toutefois, il existe peu de mécanismes institutionnels pour les reconnaître. Au Québec, on retrouve quelques expériences telles que le Service aux collectivités de l’UQAM, des programmes d’intervention dans la communauté (PICOM, PAEIC), ainsi que plusieurs formules en émergence (boutiques de savoir, living lab, incubateurs universitaires, etc.), tant au niveau collégial qu’universitaire. Des réseaux sur le community-university engagement se sont aussi formés à l’échelle canadienne et internationale.
Développement des ressources naturelles par l’économie sociale
Le mandat de ce groupe est, à partir des expériences existantes au Québec et ailleurs, de proposer et d’accompagner la recherche de nouvelles initiatives de développement des ressources (richesses) naturelles à partir de l’ÉSS, aptes à favoriser le développement des territoires.
Les ressources naturelles (RN) constituent un secteur d’activités très vaste, regroupant des activités liées à la forêt, aux métaux et minéraux, à l’énergie, à l’eau, etc. Plusieurs acteurs y interviennent : secteur privé (entreprises de toute taille), secteur public (ministères, municipalités, sociétés d’État), entreprises d’économie sociale, citoyens, usagers, touristes, etc. Des structures de gouvernance multipartites, relevant des façons de faire de l’ÉSS, s’y retrouvent également, particulièrement dans le secteur forestier.